Nous nous sommes
réunis dans les bureaux de vigie nature école pour visionner la première vidéo que nous
avions réalisée chez Sabrina. Son jardin
était un lieu idéal pour enregistrer le tutoriel de construction des
mangeoires. Sébastien Turpin, le
coordinateur, était satisfait avec le travail achevé et nous avons accordé de réaliser
seulement quelques petites modifications.
Pour notre deuxième
vidéo l’idée est de présenter l’application aux professeurs, et leur montrer
l’intérêt pédagogique. Nous sommes à
l’attente de rencontrer à François
Chiron, chercheur et enseignant à l’Institut des sciences et industries du
vivant et de l’environnement (AgroParisTech) qui est l’une des personnes qui
avait eu l’idée de lancer ce projet. En attendant Sébastien répond à nos
questions :
D’où est née l’idée de birdlab ?
Sébastien : l’idée de
l’application est née grâce à François et Carmen, deux chercheurs
d’AgroParisTech, qui voulaient étudier les comportements des oiseaux aux
mangeoires.
Au débout le
protocole demandé aux gens était de mettre deux ressources différentes dans les mangeoires pour voir si cela créait
de la compétition. Les résultats étaient durs à analyser car il n’y avait pas
beaucoup de participants. Ils s’étaient dit de changer de technique de manière
à avoir plus de personnes. C’est de cette façon qu’ils se sont lancé avec cette
application smartphone. Ils ont changé
de protocole et actuellement ils
utilisent des graines identiques dans les deux mangeoires de façon à analyser
les résultats plus facilement.
Il a eu des
conclusions avec ces résultats?
Sébastien : Ils sont en
train d’analyser les résultats de l’année dernière. Tous les résultats sont accessibles
et disponibles en ligne. Ils correspondent aux données de toute la France, les
oiseaux plus fréquents, les horaires etc. Pour l’instant il manque des données
pour analyser des résultats par zone précise.
La mise en place par les enseignants est-elle
facile?
Sébastien : La difficulté principale
est d’avoir le matériel nécessaire (tablette ou smartphone) pour une classe
entière. Néanmoins en petit groupe dans le cadre d’une activité
complémentaire ou dans le cadre d’un club jardin, club sciences … est
plus simple et intéressant à mettre en place.
Une personne qui a
mis en place le projet a eu la possibilité
d’installer les mangeoires
visibles depuis le CDI. Une tablette à
disposition du documentaliste qui pouvait la laisser aux élèves intéressés pour faire le protocole (à condition qu’ils aient
été entrainés avant).
Difficile de mettre
en place au niveau matériel par contre à la maison les élèves peuvent
télécharger l’application pour apprendre à reconnaître les oiseaux tout seuls
en autonomie.
But principal:
Sébastien :
-Augmenter les
nombre de données : En proposant le jeu à la France entière il doit avoir
plus de données qui peuvent remonter.
-Faire connaitre la
biodiversité de façon ludique au grand publique. En s’intéressant plus à cette biodiversité on
fait plus attention. En connaissant la
diversité des espèces on a envie de la protéger et ceux la même chose qu’on a
envie de faire avec nos élèves.